Dans certains pays, l'aide à mourir est considérée comme un soin. Au Québec, un médecin accompagne le patient et réalise le geste, volontairement. Les journalistes d'Envoyé Spécial ont suivi Odette, 64 ans, durant les cinq derniers jours de sa vie. Elle souffre d'un cancer des poumons incurable et a choisi l'aide à mourir.
Odette nous a donné rendez-vous chez elle, près de Montréal au Québec, quatre jours avant sa mort. Le dimanche suivant, Odette va recevoir l’aide médicale à mourir. “Je me sens bien. J’ai zéro stress”, explique-t-elle à certains de ses proches. Odette, 64 ans, souffre d’un cancer des poumons incurable. Il ne lui reste que trois mois à vivre et elle veut partir avant que le cancer ne l’emporte. “Je ne veux pas que ce soit tabou, je ne veux pas que ce soit triste", dit-elle. "C’est une réalité. C’est un combat que j’ai mené et je suis arrivée à la fin. Il faut démystifier la mort, je trouve, parce qu’on va tous mourir", ajoute Odette.
Un soin administré par des médecins volontaires
Michel Breton est médecin généraliste. C’est lui qui va aider Odette à mourir. Ce jour-là, c’est la dernière fois que le médecin voit Odette avant le jour J. Au Québec, l’aide à mourir est considérée comme un soin médical, administré par des médecins volontaires. Le jour J, le médecin recevra Odette, accompagnée de ses proches pour les derniers instants de sa vie.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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