: Replay Fin de vie : regardez l'interview de la ministre de la Santé au "20 Heures"
De la pédagogie à propos d'une réforme qui divise. Interrogée sur France 2, lundi 11 mars, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, est revenue sur la possibilité, évoquée par Emmanuel Macron, de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes, qui sera examinée par le parlement.
La ministre a rappelé ces conditions, qui devront se cumuler : être majeur, avoir "tout son discernement", être frappé par "une maladie grave et incurable", mais aussi connaître des souffrances qui ne peuvent être soulagées, et avoir "un pronostic vital engagé à court ou à moyen terme".
Un texte examiné à partir de mai au parlement
"On peut imaginer que court terme, on parle de quelques jours ou quelques mois" et moyen terme de "6 à 12 mois", selon la "lecture de la Haute Autorité de santé", a précisé la ministre, alors que plusieurs observateurs ont pointé le caractère flou de cette formule. Ce court ou moyen terme ne sera "pas précisé dans la loi", selon l'Elysée, mais déterminé par l'équipe médicale en fonction des besoins des patients. Si tous ces critères sont bien présents, il reviendra à une équipe médicale de décider collégialement quelle suite elle donne à cette demande.
Le texte du projet de loi doit être transmis au Conseil d'Etat d'ici huit à dix jours. Il arrivera sur la table du conseil des ministres en avril. Puis il sera examiné en séance plénière à l'Assemblée nationale à partir du 27 mai, a annoncé lundi le Premier ministre Gabriel Attal.
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