Vidéo Fin de vie : Michel Barnier se dit "favorable" à reprendre l'examen du projet de loi "là où il a été interrompu" lors de la dissolution

Dans un objectif de "gagner du temps", c'est bien le projet tel qu'il a été examiné et amendé que le Premier ministre souhaite reprendre, a-t-il précisé dans "L'Evénement" sur France 2.
Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre, Michel Barnier, sur le plateau de l'émission de France 2 "L'Evénement", le 3 octobre 2024, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). (THOMAS SAMSON / AFP)

Une clarification. Dans l'émission "L'Evénement" sur France 2, jeudi 3 octobre, Michel Barnier a confirmé qu'il était bien "favorable à reprendre le travail" sur le projet de loi sur la fin de vie "là où il a été interrompu" au moment de la dissolution début juin, survenue alors qu'il était en cours d'examen. Mardi, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le nouveau chef du gouvernement avait simplement dit vouloir reprendre "le dialogue en début d'année prochaine".

Dans un objectif de "gagner du temps", c'est bien le projet tel qu'il a été examiné et amendé que Michel Barnier souhaite reprendre. "Il faut faire les choses sérieusement, avec gravité. Peut-être aussi en écoutant les soignants et les accompagnants", a-t-il plaidé.

Le Premier ministre a rappelé qu'il était, d'ailleurs, "personnellement d’accord" avec la version initiale du texte, qui ouvre une "aide à mourir" sous "conditions strictes". Il a précisé avoir apprécié "le débat très approfondi au Parlement" sur cette question "qui touche à la conscience". 

En l'état actuel, le projet de loi examiné en première lecture réservait l'aide à mourir aux personnes de plus de 18 ans, françaises ou résidant en France. Elles devaient souffrir d'une "affection grave et incurable, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale", cette dernière provoquant une souffrance physique ou psychologique réfractaire ou insupportable.

Ceux qui souhaitaient en bénéficier devaient également être aptes à manifester leur volonté de façon libre et éclairée, les députés ayant écarté la possibilité d'inscrire le recours à l'aide à mourir dans les directives anticipées. Ils avaient également supprimé la possibilité donnée à un tiers d'administrer la substance létale. 

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