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Féminicides : trois victimes en 24 heures, les associations montent au créneau

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Féminicides : trois victimes en 24 heures, les associations montent au créneau
Féminicides : trois victimes en 24 heures, les associations montent au créneau Féminicides : trois victimes en 24 heures, les associations montent au créneau (France 3)
Article rédigé par France 3 - C. Cuello, O. Labalette, F. Payraud
France Télévisions
France 3

Depuis samedi 1er janvier, trois femmes ont déjà perdu la vie en raison de violences conjugales. Le manque de réaction du gouvernement fait enrager les associations féministes.  

Une femme a été retrouvée morte, dimanche 2 janvier, étranglée dans le coffre d’une voiture, dans un garage situé dans le quartier de la Madeleine à Nice (Alpes-Maritimes). Son ancien compagnon ainsi que son fils ont été placés en garde à vue. Le 1er janvier, une militaire de 28 ans a également été retrouvée morte chez elle près de Saumur (Maine-et-Loire), atteinte de dix coups de couteau. Son compagnon, lui aussi militaire, a reconnu l’avoir poignardée et a été interpellé. Les voisins avaient entendu une violente dispute vers 4 heures du matin. "J’ai entendu un homme hurler. Ça a duré une bonne demi-heure, et après plus un bruit", a confié une voisine. Toujours samedi 1er janvier en Meurthe et Moselle, une femme avait été tuée par son compagnon. 

La colère monte

Ces drames ont provoqué l’indignation et la colère des associations féministes. "Emmanuel Macron, trois féminicides en 24 heures et aucune réaction. C’est atroce", a ainsi twitté le collectif NousToutes, en interpelant le président de la République. "Les mesures qui ont été prises ne répondent pas à l’ampleur des violences. Par exemple, il n’y que 379 bracelets antirapprochement en France, contre 220 000 femmes victimes de violences conjugales chaque année", regrette Marylie Breuil, membre du collectif. "Il faut encore améliorer la législation, en permettant aux femmes de dissimuler leur adresse lorsqu’elles quittent le domicile avec leurs enfants", souhaite de son côté Françoise Brié, directrice générale de la Fédération Nationale Solidarité Femmes. 

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