Kristina Joksimovic, une ancienne finaliste de Miss Suisse, étranglée et démembrée, son compagnon reconnaît le meurtre
C'est un féminicide effroyable. Kristina Joksimovic, ancienne finaliste du concours Miss Suisse 2007, avait été retrouvée morte chez elle, le 13 février dernier, à Binningen, près de Bâle, en Suisse. Le suspect, son mari, Thomas L., 41 ans, vient de se voir refuser une demande de remise en liberté par le tribunal fédéral de Lausanne. La décision de justice, dévoilée par le média suisse Berner Zeitung, mercredi 11 septembre, révèle les détails atroces du meurtre de cet ancien mannequin de 38 ans.
Kristina Joksimovic aurait d'abord été étranglée puis "démembrée à l'aide d'une scie sauteuse, d'un couteau et d'un sécateur", détaille le Berner Zeitung. Thomas L. aurait ensuite tenté de se débarrasser de son corps en hachant une partie de celui-ci "avec un mixeur plongeant" avant de le dissoudre dans un produit chimique. La justice suisse a estimé qu'il y avait des "signes concrets de maladie mentale" chez Thomas L., qui a reconnu avoir tué sa femme lors d'une reconstitution du crime, en mars. D'après le média en ligne suisse 20 Minutes, le couple était marié depuis 2017 et avait eu deux petites filles.
La manière dont Thomas L. a tué sa victime fait penser qu’il y a chez lui une "volonté massive d’utiliser la violence" et des "penchants sadiques", voire "sociopathiques", relaie le Berner Zeitung. La justice estime qu'il a démontré "un niveau d’énergie criminelle sensiblement élevé, un manque d’empathie et de sang-froid après avoir tué sa femme". Il avait dans un premier temps assuré avoir agi par légitime défense, accusant sa compagne de l'avoir attaqué avec un couteau. Selon les enquêteurs, il avait déjà été violent avec une ancienne compagne.
Les femmes victimes de violences peuvent contacter le 3919, un numéro de téléphone gratuit et anonyme. Cette plateforme d'écoute, d'information et d'orientation est accessible 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Ce numéro garantit l'anonymat des personnes, mais n'est pas un numéro d'urgence comme le 17 (ou le 114 par SMS) qui permet pour sa part, en cas de danger immédiat, de téléphoner à la police ou la gendarmerie.
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