Accusé de harcèlement et d'agression sexuelle, le député Christophe Arend "conteste les faits"
L'élu de La République en marche a affirmé, vendredi 20 octobre, avoir porté plainte pour dénonciation calomnieuse.
"Je n'ai aucune chose à me reprocher." Visé par une plainte pour agression sexuelle et harcèlement sexuel déposée par une ex-assistante parlementaire, le député La République en marche de Moselle Christophe Arend a annoncé, vendredi 20 octobre, à franceinfo, avoir à son tour "porté plainte pour dénonciation calomnieuse".
Le parlementaire "consteste les faits", selon son avocate. "De telles accusations sont graves et entachent considérablement l'honneur et la dignité de Monsieur Christophe Arend", a-t-elle affirmé, en assurant que l'élu avait "confiance dans la justice de son pays, qui saura établir la vérité sur les faits qui lui sont reprochés".
Les députés LREM "prennent acte"
"Les député.e.s du groupe La République en marche prennent acte des graves accusations portées à l'encontre de Christophe Arend, a pour sa part commenté le groupe parlementaire. Toute forme de violence et de harcèlement est intolérable. Il appartient à la justice et à elle seule de faire la lumière."
Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a rappelé, vendredi soir, qu'il existait à la chambre basse "un référent permettant aux collaborateurs de députés d'évoquer des situations de harcèlement ou des comportements inappropriés". "Les députés mis en cause ne sauraient bénéficier d'aucun statut particulier : ils ne pourront faire obstacle à la justice et doivent bénéficier de la présomption d'innocence", a-t-il ajouté.
Philippot réagit
De son côté, l'ancien frontiste Florian Philippot, adversaire malheureux de Christophe Arend lors des législatives de juin, a dit vouloir que "toute la lumière soit faite" dans ce dossier.
J’étais candidat au 2nd tour face à M.Arend dans la circonscription de Forbach. Toute la lumière doit être faite, et vite, sur cette affaire
— Florian Philippot (@f_philippot) 20 octobre 2017
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