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Le journaliste de LCP Frédéric Haziza accusé d'agression sexuelle a eu un rappel à la loi

La journaliste Astrid de Villaines, qui avait déposé une plainte pour agression sexuelle à l'encontre du présentateur, a réagi en considérant qu'il s'agissait d'une "offense pour toutes les victimes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le journaliste de LCP Frederic Haziza, le 14 mai 2013, lors de l'enregistrement d'une émission. (MARTIN BUREAU / AFP)

Frédéric Haziza, présentateur vedette de La Chaîne parlementaire (LCP) qui faisait l'objet d'une enquête après des accusations d'agression sexuelle portées par la journaliste Astrid de Villaines dans une plainte, a fait l'objet d'un rappel à la loi, a indiqué une source judiciaire à l'AFP, samedi 14 juillet. Une décision qui a provoqué l'indignation de la journaliste qui avait déposé plainte à l'encontre du présentateur. 

"Cette mesure alternative aux poursuites se borne à constater une violation de la loi sans rien dire de sa gravité, condamne le communiqué de la plaignante et son avocat. Cette décision ne pourra que décourager toutes les victimes qui hésitent encore, et on les comprend, à se rendre dans les commissariats." 

"Je n'ai jamais été un agresseur sexuel"

"Je n'ai jamais été un agresseur sexuel", s'est défendu Frédéric Haziza dans une tribune sur le site La Règle du jeu, évoquant un "pincement aux mollets blagueur" alors que la journaliste décrit un pincement à la fesse. "Il m'a juste été rappelé, le 11 juillet, qu'il valait mieux éviter désormais les blagues vaseuses", a-t-il commenté au sujet de ce rappel à la loi, qui vient clore l'enquête menée par la brigade de répression de la délinquance contre la personne.

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire après la plainte déposée le 19 novembre par Astrid de Villaines, l'accusant de faits intervenus en novembre 2014. Dans sa plainte, elle relatait que Frédéric Haziza lui avait pincé la fesse après lui avoir bloqué le passage dans les bureaux de la chaîne. Ce geste avait valu au journaliste un avertissement, selon LCP.

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