Un professeur de l'université de Bordeaux-Montaigne mis en examen pour viol

Ancien vice-président de la faculté, il est soupçonné de faits de viol et de harcèlement sexuel commis en mai 2020 sur une enseignante-chercheuse en philosophie.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le campus de l'université Bordeaux-Montaigne à Pessac (Gironde), le 16 avril 2024. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Un professeur, ancien vice-président de l'université de Bordeaux, a été mis en examen pour viol. L'enseignant est soupçonné de faits de viol et de harcèlement sexuel commis en mai 2020, et de faits d'agressions sexuelles portant sur les années 2017 à 2020, a précisé, jeudi 11 juillet, le parquet de Bordeaux, confirmant une information du journal Sud Ouest. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

Enseignante-chercheuse en philosophie, Barbara Stiegler affirme avoir été violée lors d'une soirée à son domicile en mai 2020, ce que le mis en cause conteste. Elle avait informé la direction de l'UFR fin 2021 et la cellule de signalements de l'université avait été avisée des faits présumés en juin 2022. Une première enquête avait été classée sans suite. Barbara Stiegler avait alors déposé une plainte avec constitution de partie civile, qui a donné lieu à l'ouverture d'une information judiciaire, en février.

Une interdiction d'enseigner pendant un an

Après une suspension d'un an en 2022/2023, le temps d'une enquête administrative, le professeur concerné a interdiction d'enseigner depuis le 1er février 2024 et pendant un an. Cette sanction a été prise par la commission disciplinaire de l'université de Toulouse-Capitole, où la procédure a été dépaysée.

Cette décision n'a pas sanctionné les faits de viol dénoncés, qui n'ont pas pu être "matériellement" établis selon la section disciplinaire, mais vise des faits de "nudité imposée dans le cadre de réunions de travail (...) comme dans le cadre privé", que le mis en cause ne conteste pas.

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