Homophobie dans le football : "Ceux qui ont des mauvais comportements devront en subir les conséquences", lance le président de la FFF

Philippe Diallo accueille favorablement la mise en place d'une billetterie nominative pour les rencontres du PSG, de OL et de OM. Les meneurs identifiés pourront ainsi faire l'objet d'interdictions de stade.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, le 2 juillet 2024. (FRANCK FIFE / AFP)

"Ceux qui ont des mauvais comportements" devront en "subir les conséquences", soutient vendredi 25 octobre au micro de la Direction des Sports de Radio France Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, au lendemain d'une réunion au ministère de l'Intérieur sur la lutte contre l'homophobie dans les stades.

Le gouvernement a reçu jeudi les instances du football français, après des chants homophobes entonnés samedi dernier au Parc des Princes par plusieurs supporters du PSG. Le ministère des Sports Gil Avérous a notamment annoncé la mise en place d'une billetterie nominative pour les rencontres de trois clubs (PSG, OL et OM).

Davantage d'interdictions de stade

Interrogé par la Direction des Sports de Radio France, le patron de la FFF se montre favorable à "l'idée de l'individualisation". "On souhaite que les meneurs, ceux qui poussent une foule à chanter des chants homophobes ou d'autres discriminations comme le racisme, soient identifiés", insiste Philippe Diallo. Ces individus identifiés pourront ensuite faire l'objet d'interdictions de stade. Le président de la FFF regrette d'ailleurs que cette mesure ne soit pas davantage utilisée en France : "Il y a près de 3 000 interdictions de stade en Angleterre, dix fois moins en France", constate-t-il.

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