IVG dans la Constitution : l’Assemblée nationale examine le projet de loi
Ce texte, les associations féministes le réclament depuis des années : graver l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans le marbre de la Constitution. Finalement, c’est sous le terme de liberté et non de droit que ce projet de loi va être débattu à l'Assemblée nationale, à partir du mercredi 24 janvier. L’adoption du texte à l’Assemblée devrait être une formalité, mais le débat au Sénat pourrait être plus mouvementé.
Un droit menacé dans plusieurs pays
Plusieurs élus des Républicains (LR) ont exprimé des réserves, comme Gérard Larcher, président LR du Sénat. "Le droit à l’IVG n’est pas menacé dans notre pays. (...) La Constitution n’est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux", a-t-il estimé. Pourtant, pour beaucoup de féministes, cette entrée dans la Constitution est plus qu’un symbole. Aujourd’hui, le droit à l’avortement est menacé dans plusieurs pays. Aux États-Unis, il est interdit dans certains États.
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