IVG dans la Constitution : "C'est important pour les Françaises" et "pour le message qui est envoyé au monde", affirme la présidente de la Fondation des Femmes

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IVG dans la Constitution : "C'est important pour les Françaises" et "pour le message qui est envoyé au monde", affirme la présidente de la Fondation des Femmes
IVG dans la Constitution : "C'est important pour les Françaises" et "pour le message qui est envoyé au monde", affirme la présidente de la Fondation des Femmes IVG dans la Constitution : "C'est important pour les Françaises" et "pour le message qui est envoyé au monde", affirme la présidente de la Fondation des Femmes (France Info)
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Le projet de loi visant à inscrire dans la Constitution "la liberté garantie à la femme d'avoir recours" à l'IVG est examiné à partir du mercredi 24 janvier à l'Assemblée nationale. La présidente de la Fondation des Femmes, Anne-Cécile Mailfert, est l'invitée du 12/13 info à cette occasion.

À partir du mercredi 24 janvier, les députés examinent le projet de loi visant à inscrire dans la Constitution "la liberté garantie à la femme d'avoir recours" à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Qualifiant ce projet de "processus progressiste" qui "va permettre à la France d'être le premier pays au monde à avoir le droit à l'avortement dans la Constitution", la présidente de la Fondation des Femmes estime dans le 12/13 info qu'il s'agit d'un "symbole très important". "C'est important pour les Françaises, mais aussi pour le message qui est envoyé au monde"abonde Anne-Cécile Mailfert.

Un symbole qui est "aussi effectif"

Outre le fait qu'il s'agisse d'un symbole, la présidente de la Fondation des Femmes affirme que ce droit est "aussi effectif". "A partir du moment où ce sera dans la Constitution, ce sera quand même plus difficile de pouvoir argumenter de le faire reculer dans la loi, parce qu'aujourd'hui, c'est une simple loi, et il suffit que des personnes en responsabilité souhaitent changer ce droit-là pour pouvoir venir l'entacher, le grignoter petit à petit, comme c'est le cas dans d'autres démocraties européennes", expose Anne-Cécile Mailfert.

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