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Le Planning familial de la Gironde vandalisé : la ministre Isabelle Rome s'est rendue sur place, une députée RN refusée à l'entrée des locaux

Les députés de la Gironde étaient conviés par la préfecture à être présents lors de cette visite ministérielle pour soutenir le planning familial de Gironde, dont les locaux ont été vandalisés par des tags haineux à trois reprises en trois semaines.
Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Gironde
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Les locaux du Planning familial de Gironde ont été vandalisés par des tags haineux à trois reprises en trois semaines. Photo d'illustration (THIBAUD MORITZ / MAXPPP)

La ministre déléguée à l'Egalité entre les femmes et les hommes Isabelle Rome est venue discrètement, jeudi 2 mars, afficher son soutien au planning familial de Gironde, dont les locaux ont été vandalisés par des tags haineux à trois reprises en trois semaines, rapporte France Bleu Gironde. Une députée RN a été refusée à l'entrée des locaux.

Comme le veut l'usage républicain, les députés de la Gironde étaient conviés par la préfecture à être présents lors de cette visite ministérielle. Cependant, la députée RN de la 11e circonscription du département, Edwige Diaz, a été refusée à l'entrée des locaux par les membres de l'association, a confirmé à France Bleu Gironde Myrtille Bondu de Gryse, co-présidente de l'association en Gironde.

"Jamais on ne recevra une député RN dans nos locaux"

"On ne peut pas un jour être aux côtés des associations antiracistes et le lendemain accueillir une député d'extrême droite. Jamais on ne recevra une député RN dans nos locaux", explique-t-elle à France Bleu. "Notre association ne souhaite pas recevoir dans ses locaux les députés d’un parti d’extrême droite prônant la haine et la régression des droits humains, en particulier ceux des femmes, des minorités de genre et des personnes racisées", poursuit l'association sur son compte Facebook ce jeudi soir.

De son côté, la députée Edwige Diaz dénonce sur son compte Twitter un "mépris des usages institutionnels" et "des revendications antirépublicaines". Elle affirme qu'elle va "demander des comptes" à la Première ministre Elisabeth Borne.

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