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Vidéo L’IVG dans la Constitution : le discours d’Aurore Bergé en hommage à sa mère

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Alors que les députés allaient voter l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, Aurore Bergé a pris la parole pour évoquer le parcours de sa mère, ayant avorté illégalement. Brut vous fait le point.
VIDEO. L’IVG dans la Constitution : le discours d’Aurore Bergé en hommage à sa mère Alors que les députés allaient voter l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, Aurore Bergé a pris la parole pour évoquer le parcours de sa mère, ayant avorté illégalement. Brut vous fait le point. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Alors que les députés allaient voter l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, Aurore Bergé a pris la parole pour évoquer le parcours de sa mère, ayant avorté illégalement. Brut vous fait le point.

Avant de revenir dans cet hémicycle, (...) j’ai appelé une seule personne, qui se trouve être ma maman. (...) Ma mère a eu recours à l’avortement à un moment où c’était inégal dans notre pays.” Aurore Bergé, députée Renaissance des Yvelines, a pris la parole avant le vote du projet voulant inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution. À peine revenue de son congé maternité, où elle a accouché fin octobre, elle a décidé d’évoquer le parcours de sa mère dans un discours. Avant sa légalisation en 1975 avec la loi Veil, elle a dû avorter illégalement. 

“Au nom de toutes les femmes”

Elle a d’abord fait appel à un médecin, vraisemblablement assez connu à l’époque pour cela, mais l’opération ne s’est pas très bien passée. Et comme pour de trop nombreuses femmes, elle a dû ensuite aller à l'hôpital. Elle pensait y trouver un refuge, un refuge bienveillant, un refuge accueillant”, a raconté Aurore Bergé. “Elle a été reçue sous une forme d’inquisition, parce qu’on avait bien compris, évidemment, l’acte qu’elle avait tenté de réaliser à ce moment-là. Et alors qu’elle était dans les mains de médecins, et bien, ce qu’il s’est passé à ce moment-là c’est qu’elle a en effet pu mettre un terme à sa grossesse, mais qu’elle a subi un curetage sans anesthésie. Voilà ce qu’il se passait. Voilà ce que les femmes subissaient.”

Au nom de toutes les femmes, au nom de toutes nos mères qui se sont battues, au nom de toutes nos filles qui n’ont plus à devoir se battre je l’espère, je suis ici pour cela, pour voter ce texte, et j’espère qu’il sera voté de manière très large aujourd’hui”, a conclu la députée. 

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