Amiens. Un homme soupçonné d'avoir pris part aux émeutes mis en examen

AMIENS – Un homme soupçonné d'avoir pris part aux violences urbaines à Amiens (Somme), survenues en août dernier, a été mis en examen jeudi 11 octobre pour complicité de tentative d'assassinat et association de malfaiteurs. Agé de 21 ans, cet homme est originaire d'Amiens. Dans la nuit du 13 au 14 août, des violences avaient fait dix-sept blessés parmi les policiers.

Seize policiers avaient été blessés à la suite de ces violences. Un centre de loisirs, une salle de sports et une école maternelle avaient été incendiés, ce qui représente un coût de plusieurs millions d'euros. Les forces de l'ordre avaient ensuite procédé à cinq interpellations, dans la nuit du 15 au 16 août.

Un homme mis en examen pour avoir "aidé à tirer"

Agé de 21 ans, cet homme est originaire d'Amiens. "Il est soupçonné d'avoir aidé quelqu'un qui a tiré sur des policiers", a expliqué le procureur de la ville, Bernard Farret. Des traces de son ADN auraient été retrouvées sur une cartouche ramassée sur les lieux des émeutes, précise le quotidien Le Courrier picard. 

Le parquet avait requis les chefs de tentative d'assassinat et d'association de malfaiteurs. Le jeune homme est soupçonné d'avoir participé aux violences qui ont fait 17 blessés parmi les policiers dans la nuit du 13 au 14 août. Pendant les émeutes, une salle de sports et une école maternelle avaient été incendiées, ce qui représente un coût de plusieurs millions d'euros. Les forces de l'ordre avaient ensuite procédé à cinq interpellations, dans la nuit du 15 au 16 août. 

Et un homme relâché sous le statut de témoin assisté

Un autre homme, interpellé dans la Manche mardi matin, a été relâché et placé sous le statut de témoin assisté. Cet enseignant quadragénaire dément toute implication dans les émeutes. Il affirme même ne s'être jamais rendu à Amiens, sauf pour les besoins de la procédure. 

Selon lui, l'arme a été transportée dans un véhicule qu'il venait de vendre, ce qui expliquerait que ses empreintes aient été retrouvées sur un fusil qui a servi lors des émeutes. L'arme, abandonné dans un bois, avait été retrouvée par des promeneurs.

Ce professeur de sport aurait d'ailleurs un alibi. Le jour des émeutes, il était en Bretagne, assure son avocat, qui évoque à l'appui des achats réalisés avec sa carte bancaire, rapporte Le Courrier picard.