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Attentats du 13 novembre : les terroristes n'étaient pas drogués

L’enquête sur les attentats du 13 novembre a révélé que les terroristes n’étaient pas sous l’emprise de drogue durant le carnage. Leurs comportements laissaient penser le contraire.
Article rédigé par Laurent Doulsan
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (L'enquête a révélé que les terroristes n'ont pas pris de drogue avant de commettre les attentats du 13 novembre © MaxPPP)

Les analyses toxicologiques pratiquées sur les corps des terroristes du 13 novembre et remises aux juges d’instruction prouvent qu’ils n’avaient pris ni drogue, ni produit dopant, ni alcool avant d’aller commettre leurs massacres.

Des traces infimes de cannabis ont été retrouvées dans l’organisme de Brahim Abdeslam, l’un des membres du commando des terrasses. Mais les analyses ne révèlent pas une prise de drogue récente. Des traces de cocaïne ont aussi été décelées dans le sang d’Hasna Ait Boulhacen, la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, tuée dans l’assaut de Saint-Denis, mais elle n’a pas pris part aux attaques.

L'hypothèse selon laquelle les djihadistes s’étaient drogués avant de passer à l’action s'était répandue dans les jours qui ont suivi les attentats. Certains témoignages faisaient état de leur physionomie bizarre avant le passage à l’acte. On évoquait notamment la prise de Captagon, une amphétamine surnommée la "drogue des djihadistes", connue notamment pour être utilisée par des combattants en Syrie et en Irak.

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