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Coup d'arrêt judiciaire pour la rénovation de la Samaritaine

Le tribunal administratif de Paris a annulé mardi l'un des permis de construire du grand magasin parisien la Samaritaine. Celui-ci contrevenait à la protection du patrimoine. Cependant, l'essentiel du projet n'est pas remis en cause.
Article rédigé par Cyril Destracque
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Fermée depuis 2005, la Samaritaine fait l'objet d'une rénovation majeure © Radio France - Olivier Boitet)

Pour les observateurs, la décision est une vraie surprise. Même si elle ne remet pas en cause l'ensemble du chantier de l'ex-Samaritaine. Les défenseurs du patrimoine qui s'étaient mobilisés contre le projet de rénovation du site ne s'attendaient pas à ce que le tribunal administratif leur donne raison. 

La justice annule le permis de construire d'un nouveau bâtiment côté Rue de Rivoli. Un projet qui a déjà entrainé la destruction de trois immeubles pré-haussmaniens. "En dépit de ses qualités architecturales intrinsèques", dit le jugement, "ce projet ne satisfait pas aux exigences de la loi". Cette partie du chantier devrait donc logiquement subir un coup d'arrêt, même si le groupe LVMH, promoteur du projet, a encore la possibilité de faire appel.

Le magasin la Samaritaine, qui a fermé ses portes en 2005, doit laisser la place d'ici quelques années à un complexe, qui comprend un hôtel de luxe, des commerces, des bureaux et des logements sociaux. La partie la plus importante du projet, dans le célèbre bâtiment situé côté Seine, n'est pas remise en cause. 

Début avril, le tribunal administratif de Paris avait validé un autre permis de construire pour des bureaux, une centaine de logements et un hôtel de luxe. Un investissement total de 450 millions d'euros. 

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