Crash du Rio-Paris : Airbus et Air France relaxés, 14 ans après le drame
Le désarroi et l’écœurement d’une sœur, près de 14 ans après la mort de son frère, passager du vol Rio-Paris. Le tribunal vient de relaxer Air France et Airbus, lundi 17 avril. Pour beaucoup de proches de victimes, ce même sentiment d’injustice. "Il y a eu des fautes de commises, et malgré les fautes, personne n’est puni", déplore Claire Durousseau, tante d’une passagère décédée dans le crash.
Pas de lien de cause à effet évident
La justice reconnaît plusieurs manquements. Pour les juges, Airbus aurait dû changer les sondes Pitot mises en cause dans l’accident. Leur problème de givrage était bien connu, et le constructeur n’a pas suffisamment alerté les compagnies. Pour Air France, les juges estiment qu’elles auraient dû mieux informer les pilotes sur le gel des sondes. Pour autant, le tribunal explique qu’il n’y a pas de lien de cause à effet évident entre ces manquements et l’accident. Après cette relaxe, seul le parquet général peut faire appel du jugement, ce qui est rare dans un cas pareil.
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