Cet article date de plus de trois ans.

Éric Dupond-Moretti présente sa réforme pour "restaurer la confiance des Français en la justice"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min
Vidéo : Éric Dupond-Moretti présente sa réforme pour "restaurer la confiance des Français en la justice"
Vidéo : Éric Dupond-Moretti présente sa réforme pour "restaurer la confiance des Français en la justice" Vidéo : Éric Dupond-Moretti présente sa réforme pour "restaurer la confiance des Français en la justice" (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J. Frayssinet
France Télévisions

Mercredi 3 mars, le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a présenté la réforme destinée à "restaurer la confiance des Français en la justice". Le point sur ses propositions avec la journaliste de France Télévisions, Justine Frayssinet.

Éric Dupond-Moretti a présenté les grandes lignes de la réforme de la justice, mercredi 3 mars. Le garde des Sceaux a développé plusieurs points, mais avec un fil conducteur : "restaurer la confiance des Français en la justice". Pour cela, "il a proposé de limiter à deux ans maximum les enquêtes préliminaires, ou trois ans après l’accord d’un procureur", détaille la journaliste de France Télévisions, Justine Frayssinet. "Il souhaite aussi les ouvrir au contradictoire, s’il y a audition ou perquisition d’un mis en cause, il pourrait avoir accès au dossier dans un délai d’un an ou sans délai s'il y a des fuites dans les médias", a-t-elle poursuivi. Le but est de mieux préparer sa défense et de préserver la présomption d’innocence.

Des procès filmés ?

Le ministre de la Justice souhaite également renforcer le secret professionnel des avocats, "c’est-à-dire qu’il pourrait être plus difficile de perquisitionner des cabinets d’avocats, de placer des avocats sur écoute ou d’avoir accès aux fadettes", reprend la journaliste. Il souhaite supprimer les remises de peine automatiques, et les conditionner aux efforts du détenu : "bien se comporter, travailler, faire des études, apprendre à lire en prison ou se faire soigner par le biais d’un psy". Un débat est également ouvert sur la possibilité de filmer les procès pour que les Français connaissent mieux le système judiciaire. Il y aurait des "explications pédagogiques par un magistrat ou un avocat qui n'est pas dans l’affaire", a expliqué le ministre. Le texte pourrait être présenté en conseil des ministres à la mi-avril, et le début des discussions se ferait à la mi-mai.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.