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Gardes à vue : les policiers auraient informé Christian Prouteau

Quatre policiers dont le directeur de la PJ Bernard Petit sont toujours en garde à vue. Ils sont soupçonnés d'avoir renseigné l'ex-patron du GIGN Christian Prouteau mis en examen le 9 octobre, au côté notamment de l'"escroc des stars" Christophe Rocancourt.
Article rédigé par Stéphane Pair
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Christian Prouteau, l'ex-patron du GIGN, photographié en 2010 © MAXPPP)

Pour les quatre hommes, tout s’est apparemment joué au mois d’octobre dernier. Christian Prouteau est dans le viseur de la justice. Les juges du pôle financier, Roger Le Loire et Charlotte Bilgère, veulent interpeller et entendre l’ex-patron du GIGN dans le cadre de l’affaire Rocancourt, "l’escroc des stars", comme l’ont baptisé les médias. Les juges pensent que Christian Prouteau a peut-être joué de son influence pour aider Rocancourt à monnayer des titres de séjour.

Comme prévu, les policiers de la brigade financière interpellent Christian Prouteau mais, lors de sa garde à vue, au détour d’une phrase, l’ancien patron du GIGN dit aux enquêteurs qu’il était au courant qu’il allait être interpellé. Un  aveu imprudent qui fait bondir les juges et déclenche l’ouverture d’une enquête dans l’enquête pour violation du secret de l’instruction. Aujourd’hui Christian Prouteau affirme ne pas connaitre Bernard Petit mais les juges disposent apparemment d’interceptions téléphoniques, d’écoutes, entre l’ex-gendarme et les quatre policiers. Avec certains coups de fil donnés la veille de  l’interpellation de Christian Prouteau.

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