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Réforme des retraites : les avocats votent la poursuite de leur mouvement

Le Conseil national du barreau, qui représente les 70 000 avocats français, a voté à l'unanimité la poursuite de la mobilisation en assemblée générale.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des avocats ont manifesté contre la réforme des retraites, le 3 février 2020, à Paris. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Les robes noires ne veulent pas s'arrêter là. Le Conseil national du barreau (CNB) a voté à l'unanimité la poursuite de la mobilisation contre la réforme des retraites, vendredi 7 février. Celle-ci se poursuivra "selon les modalités (toutes formes de grèves, manifestations, journées d'actions...) arrêtées par les barreaux", peut-on lire dans un communiqué publié sur Twitter à l'issue de l'assemblée générale. 

Cette réforme "imposée aux avocats", "s'inscrit dans une volonté politique de transformation profonde de la profession d'avocat portant atteinte à son indépendance, à son modèle économique et donc à l'accès au droit effectif des justiciables", estime le CNB, qui représente les 70 000 avocats français.

Depuis début janvier, les avocats se mobilisent massivement contre le futur système universel de retraites en France. L'intégralité des 164 barreaux est en grève, face à une réforme qui entraînera un recul des pensions et le doublement, dans certains cas, des cotisations retraite des avocats. Dans certains barreaux, la mobilisation a entraîné parfois jusqu'à 80% des audiences pénales renvoyées, comme à Nantes ou Nice.

"Pas négociable"

Jeudi, la ministre de la Justice a répété que l'entrée des avocats dans le régime universel n'était "pas négociable". Mais Nicole Belloubet a également tendu la main à la profession en colère en présentant "trois engagements" : assurances sur le maintien des pensions, "pas de doublement brutal des cotisations" et "maintien de la caisse de retraite des barreaux français [retraite et prévoyance] sous le contrôle de la profession".

Les avocats ont exigé vendredi que le gouvernement "mette à disposition un simulateur fiable leur permettant de vérifier l'exactitude des projections". Ils se disent également prêts à "répondre à l'invitation du gouvernement d'examiner d'éventuels aménagements sur les scénarii d'intégration dans le système universel".

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