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Hommage aux otages du Niger, un an après leur mort

Une cérémonie du souvenir a eu lieu ce matin à Lincelles, dans le Nord, en mémoire de Vincent Delory et d'Antoine de Léocour, tués il y a un an après avoir été pris en otage au Niger. leurs proches veulent élargir l'enquête sur leur mort.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Pascal Rossignol Reuters)

Atualisé à 13h30 (fin de la cérémonie) :

Un an après, la douleur et l'incompréhension sont toujours vives à Lincelles, près de Lille, dans le Nord. Une cérémonie a eu lieu ce matin en mémoire de Vincent Delory et Antoine de Léocour, les deux jeunes hommes tués il y a un an entre le Niger et le Mali, après avoir été enlevés par Al-Quaïda au Maghgreb islamique dans un restaurant de Niamey. Une stèle en leur honneur a été inaugurée au cimetière du village, après une messe. Environ 300 personnes étaient présentes et le cabinet de François Fillon était représenté.

Cette semaine, la publication du témoignage d'un membre d'Aqmi a ravivé encore l'émotion. L'homme affirme que Vincent Delory est mort dans l'incendie du 4x4 dans lequel il était prisonnier, et l'avocat de sa famille accuse l'armée française d'y avoir mis le feu par ses tirs, lors de l'opération d'interception du commando de ravisseurs. Quant à Antoine de Léocour, il aurait été exécuté par un preneur d'otage qui cherchait à fuir et estimait que l'otage le retardait.

Me Franck Berton demande qu'on "entende les militaires qui ont tiré ". "pourquoi on n'a pas préservé ce 4x4 plutôt que d'y mettre le feu alors qu'on savait qu'à l'intérieur (...) il y avait " Vincent Delory ? interroge-t-il. Il réclame aussi la totalité du film de l'intervention, pris par un avion de surveillance. la famille de Vincent Delory estime que le but de l'intervention n'était pas de protéger la vie des otages.

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