Cet article date de plus d'onze ans.

Incendie dans une discothèque au Brésil : trois personnes arrêtées

La police brésilienne a arrêté trois personnes après la mort de 231 personnes lors d'un incendie dans une discothèque de Santa Maria au sud du Brésil dans la nuit de samedi à dimanche. La police a constaté que les caméras de surveillance de la discothèque.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Alors que certaines victimes parmi les 231 personnes mortes dans l'incendie de Santa Maria sont enterrées ce lundi, l'enquête avance. Trois personnes ont été arrêtées.

Trois personnes arrêtées

La police a interpellé l'un des propriétaires de la discothèque
Kiss et deux membres du groupe qui se produisait sur scène au moment du drame. La commissaire de police de la ville a expliqué que ces trois
personnes étaient placées en garde à vue pour au moins cinq jours. "L'un
des propriétaires de la discothèque a été arrêté, ainsi que le chanteur et un
autre membre du groupe chargé de la sécurité des musiciens
", a indiqué la
commissaire.

Les vidéos de surveillance introuvables

Le chanteur du groupe "Gurizada Fandangueira " aurait
allumé un feu de Bengale dont les étincelles auraient atteint le plafond
inflammable de l'établissement. "Il y a un quatrième mandat d'arrêt, contre
l'autre propriétaire de la discothèque
", a ajouté la policière.

Il s'agirait d'une détention préventive qui viserait à accélérer
l'enquête et à comprendre le plus rapidement possible les faits et leur
déroulement. "Il semble que le feu de Bengale a été la cause de l'incendie
et le fait qu'il y avait une seule porte de sortie a provoqué la
tragédie
", a poursuivi la commissaire.

Un court-circuit

Les membres du groupe de musiciens,
dont l'accordéoniste est mort, évoquent d'autres causes possibles à l'incendie.
"Il y avait plein de câbles qui pendaient du plafond, peut-être qu'il y a
eu un court circuit
", s'interrogeait Rodrigo Lemos Martins, le guitariste.

Beaucoup d'autres questions se posent aux enquêteurs : où sont les vidéos de surveillance de la discothèque, comment a -t-on pu autoriser un spectacle pyrotechnique dans une boîte de nuit ? Pourquoi a t-on empêché les gens de sortir par la seule porte qui existait ?

Les familles des victimes attendent des réponses qu'elles espèrent précises et rapides de la part des enquêteurs.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.