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Le patron de PIP, Jean-Claude Mas, mis en examen pour "abus de biens sociaux et blanchiment"

Le fondateur de la société de prothèses mammaires a été mis en examen dans le volet financier de l'affaire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-Claude Mas, fondateur de la société de prothèses mammaires PIP lors d'un transfert entre la cour d'appel d'Aix-en-Provence et sa cellule, le 21 mars 2012. (BORIS HORVAT / AFP)

Placé en garde à vue à Marseille mardi 3 juillet dans le volet financier de l'affaire PIP, le fondateur de la société de prothèses mammaires, Jean-Claude Mas, a été mis en examen jeudi 5 juillet pour "abus de biens sociaux, blanchiment et blanchiment de fraude fiscale". Il a été entendu par la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "abus de bien sociaux, recel d'abus de biens sociaux, banqueroute et blanchiment".

L'entrepreneur de 73 ans, incarcéré depuis le 6 mars à la prison de la Farlède, à Toulon, faute d'avoir versé la caution prévue, est déjà mis en examen dans le cadre d'une autre information judiciaire ouverte pour "homicides et blessures involontaires".

Claude Couty, ancien président du directoire de PIP, a été lui mis en examen mardi pour "blanchiment de fraude fiscale, d'abus de bien sociaux et de tromperie" ainsi que pour banqueroute. Il a été laissé libre sous contrôle judiciaire moyennant le versement d'une caution de 30 000 euros.

Trois procédures contre lui 

Selon l'avocat de Jean-Claude Mas, Yves Haddad, le patron "devait sortir de prison jeudi ou vendredi puisque sa détention provisoire se termine le 6 juillet". La juge avait prévu de l'entendre mercredi 4 juillet au sujet des "blessures involontaires", mais l'audition a été annulée en raison de cette nouvelle garde à vue.

L'instruction du volet financier de l'affaire est la troisième procédure lancée dans ce dossier, après une enquête pour "tromperie aggravée" qui débouchera sur un procès début 2013 à Marseille et l'information judiciaire pour "blessures et homicides involontaires" ouverte le 8 décembre 2011.

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