Justice : "On ne doit pas se laisser emporter par ses affects quand on est magistrat", explique l'ancien procureur François Molins, qui publie ses mémoires

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Justice : "On ne doit pas se laisser emporter par ses affects quand on est magistrat", explique l'ancien procureur François Molins, qui publie ses mémoires
Justice : "On ne doit pas se laisser emporter par ses affects quand on est magistrat", explique l'ancien procureur François Molins, qui publie ses mémoires Justice : "On ne doit pas se laisser emporter par ses affects quand on est magistrat", explique l'ancien procureur François Molins, qui publie ses mémoires (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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À l'occasion de la sortie des mémoires de François Molins, intitulées "Au nom du peuple français", l'ancien procureur de la République est l'invité du 12/13 info, lundi 26 février.

L'ancien procureur de la République François Molins est rentré dans la vie des Français lors des attentats terroristes qui ont frappé le pays ces dernières années. Il publie ses mémoires, intitulées Au nom du peuple français (éditions Flammarion). Au total, l'ancien procureur a réalisé 55 conférences de presse improvisées alors que la tension était à son comble, avec un ton neutre et lapidaire.

"Tout était fait à la virgule près, c'était un travail collectif. Pourquoi ce ton, pourquoi ce phrasé ? Parce que la parole d'un procureur, c'est quelque chose de particulier. Un procureur doit obéir à des règles éthiques, et il doit délivrer une parole qui soit claire, précise, objective et neutre", explique François Molins dans le 12/13 info, lundi 26 février.

"Je suis très ému au moment de ces points presse"

Bien qu'il se soit attaché à rester neutre, l'ancien procureur de la République n'était pas dépourvu d'émotion lors de ses conférences de presse. "Je suis très ému au moment de ces points presse, même sidéré au début de certains d'entre eux. Mais l'émotion, il faut aussi savoir la garder pour soi. On ne doit pas se laisser emporter par ses affects quand on est magistrat", indique-t-il. "Quand vous êtes magistrat, (...) c'est la raison qui doit présider aux décisions que vous prenez", résume François Molins.

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