L'affaire de la dent dans un steak : elle avait été perdue en le mangeant...

Un an après, la comparaison des analyses génétiques de la dent, couronnée de
métal, et des échantillons
prélevés sur les deux femmes présentes ce jour-là à la table a révélé
"sans contestation possible " qu'elle appartenait à l'une d'entre
elles, rapporte le quotidien qui cite le
procureur de la république adjoint à Angers, Guirec Le Bras.

Cette femme, son conjoint
et leurs hôtes ont été convoqués au commissariat d'Angers en début de semaine.  La propriétaire de la
dent ne se serait pas rendue compte "tout de suite" qu'elle l'avait perdue. 

Quant au couple qui avait préparé ce steak et alerté la presse, il a fait savoir par la voix de
son avocat, Me Julien Roulleau, qu'il se sentait "abusé ". 

La direction du groupe Carrefour, mis en
cause, avait expliqué à l'époque qu'ilapparaissait
"impossible de retrouver un corps étranger de ce type au regard des procédures de contrôle
qualité très strictes et des processus de fabrication d'un steak haché".

Affaire classée

Le parquet d'Angers a décidé de classer l'affaire. Il a estimé que "les éléments de la tentative d'escroquerie ne sont
pas réunis, notamment parce que celle qui a perdu la dent n'est pas celle qui a
dénoncé les faits".