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L'affaire Zeitouni relancée par une plainte des parents en France

Les parents de Lee Zeitouni, une jeune Israélienne tuée par deux chauffards français à Tel-Aviv en septembre dernier, ont décidé de porter plainte en France pour faire avancer l'enquête.

Article rédigé par franceinfo
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Une photo de Lee Zeitouni, 25 ans, mortellement renversée par deux Français en septembre 2011 à Tel-Aviv (Israël). (REUTERS )

L'affaire Lee Zeitouni devrait enfin aboutir sur un procès. Les parents de cette jeune Israélienne de 25 ans, tuée par deux chauffards français à Tel-Aviv en septembre dernier, ont en effet décidé de porter plainte en France pour faire avancer l'enquête, révèle Le Figaro dimanche 1er juillet.

Kate et Itsik Zeitouni avaient dans un premier temps engagé une procédure dans leur pays. Mais alors que la France n'extrade pas ses ressortissants hors de l'Union européenne, Claude Khayat et Eric Robic avaient réussi à regagner l'Hexagone, et bénéficiaient ainsi d'un blocage juridique. Pour mettre fin à cette situation, l'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, avait invité début février les parents de Lee Zeitouni à porter plainte en France.

"Ceux qui ont fait ça, qui ont tué cette jeune fille, doivent rendre des comptes, avait prévenu Nicolas Sarkozy. Je réclame justice pas simplement pour la famille de cette jeune fille, mais pour eux aussi (...) parce que, quand on a une telle chose sur la conscience, et qu'on échappe à tout jugement et à toute punition, on ne doit pas pouvoir dormir tranquillement."

L'un des suspects avait dit "regretter" son acte

La jeune femme était morte après avoir été heurtée par un 4X4 dont les deux occupants avaient précipitamment regagné la France le jour-même, suscitant une vive émotion en Israël. Peu après l'accident, un des suspects interrogé par téléphone par une chaîne de télévision israélienne avait affirmé "regretter" son acte, mais avait ajouté qu'il n'avait pas l'intention de revenir en Israël pour "croupir vingt ans en prison".

Claude Khayat, qui avait reconnu être au volant du véhicule au moment du drame, avait été contrôlé en excès de vitesse à 156 km/h en décembre sur l'autoroute A8 dans le Var à bord d'une voiture de location, et à 157 km/h le 18 mai dernier sur l'autoroute A6 dans le sens Paris-Lyon au volant d'une Mercedes. 

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