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La Cour suprême américaine valide la réforme de santé voulue par Obama

Par cinq voix contre quatre, la Cour suprême a conformé dans sa quasi-intégralité la loi sur l'assurance-maladie. Une victoire déterminante pour Barack Obama, à un peu plus de quatre mois de la présidentielle. La loi sera à nouveau examinée à la Chambre des représentants, à majorité démocrate, le 11 juillet.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est une décision très attendue que vient de rendre la Cour suprême américaine : la validation de la réforme du système de santé, voulue par Barack Obama. Tout juste a-t-elle limité l'extension de l'aide aux plus pauvres.
C'est une victoire pour le camp démocrate, et le président sortant, à un peu plus de quatre mois de la présidentielle, prévue en novembre. C'est "une victoire pour tous" les Américains, a commenté Obama.

 

La loi a été promulguée en mars 2010, sous le nom de "loi sur la protection des patients et les soins abordables" - surnommée "Obamacare".
Mais plus de la moitié des Etats américains, ainsi qu'une organisation de petits patrons, quatre particuliers, et le gouvernement lui-même, avaient saisi la Cour suprême. 

Une couverture maladie obligatoire pour (presque) tous

Près de 50 millions d'Américains, sur les 310 millions d'habitants que compte le pays, n'ont aujourd'hui pas d'assurance santé.

 Le débat a passionné tout le pays. Et la Cour a tranché. Elle a donc décidé de maintenir la disposition la plus controversée, celle qui rend obligatoire, sous peine de sanctions, la couverture maladie, avant 2014.
Les opposants jugeaient la disposition anticonstitutionnelle, en violation des libertés individuelles. 

La décision n'a sans doute pas été facile à prendre : cinq voix contre quatre, le président de la Cour, John Roberts, nommé par le républicain Bush, a mêlé sa voix aux quatre magistrats promus par des présidents démocrates.

Reste que la Cour a tout de même limité une autre disposition de la loi, celle qui élargit la couverture maladie des plus pauvres à 16 millions d'Américains.

 

L'histoire n'est pas terminée pour autant ; l'influent élu républicain Eric Cantor a annoncé que la Chambre des représentants, à majorité républicaine, voterait le 11 juillet pour abroger la loi. Mais, même si la chambre basse abolit le texte, le Sénat, lui, est démocrate. Et la loi sera maintenant.

Dernière possibilité : une victoire républicaine à la prochaine présidentielle. Le candidat républicain, Mitt Romney, a promis que, s'il était élu, il abolirait la réforme dès son premier jour à la Maison blanche.

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