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Le Conseil national de l'ordre des médecins ouvre une "petite porte" sur la fin de vie

Le Conseil national de l'ordre des médecins évoque une évolution de la législation sur la fin de vie en cas de "situations exceptionnelles". Pour la première fois, il évoque la possibilité d'une assistance médicale à mourir. Jamais le Conseil de l'ordre n'était allé aussi loin.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Une petite révolution dans le monde de la médecine. Le
Conseil national de l'ordre des médecins (CNOM) a évoqué ce matin dans un
communiqué "une évolution de la législation sur la fin de vie", uniquement
en réponse à des "situations exceptionnelles".

En d'autres termes, le CNOM évoque clairement une
"assistance à mourir", avec dans un premier temps une meilleure
application des lois déjà existantes et dans les cas où le traitement médical
ne parvient plus à soulager le patient, "la sédation terminale".

L'idée serait d'administrer une sédation adaptée, profonde
et terminale. Le patient serait mis dans le coma artificiellement. Ce qui lui permettrait
de mourir sans endurer une insupportable agonie.

Cette décision serait celle d'un collège de médecins afin
d'éviter qu'un seul homme ait à porter cette responsabilité pour le
restant de ses jours. 

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