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Le (déjà) long parcours de Dominique de Villepin devant la justice

L'affaire Relais & Châteaux n'est que la dernière d'une déjà longue liste... où le nom de l'ancien Premier ministre revient avec insistance. Sauf que Dominique de Villepin n'a jamais été condamné.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Benoit Tessier Reuters)

Il est devenu avocat sur titres en 2008 - comme de nombreux hommes politiques avant et après lui. Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, candidat éphémère à la présidence de la République, connaît le droit. Et il en a bien besoin ces derniers temps...

Car son nom reste attaché à certaines affaires politico-financières de ces dernières années.

Affaire Clearstream En septembre 2011, la cour d'appel de Paris a confirmé la relaxe de Dominique de Villepin. Après six ans de procédure, elle a confirmé le jugement de première instance, contre l'avis du parquet général qui demandait 15 mois de prison avec sursis, pour complicité de dénonciation calomnieuse.

Affaire Bourgi Quelques semaines plus tard, le nom de Dominique de Villepin est cité par l'ex-conseiller occulte de l'Elysée, Robert Bourgi, qui l'accuse d'avoir perçu, avec Jacques Chirac, des fonds occultes de chefs d'Etat africains. Il parle de quelque 20 millions de dollars, entre 1997 et 2005.

Le parquet de Paris classe sans suite l'enquête ouverte après les accusations.

Affaire Karachi Au-delà de l'enquête, toujours en cours, sur l'attentat de Karachi qui a coûté la vie à 11 Français, employés de la Direction des constructions navales, le 8 mai 2002, il y a l'enquête sur le volet financier de cette affaire.
Des rétrocommissions qui auraient financé la campagne de Balladur, en 1995. Villepin a été entendu parce qu'il était secrétaire général de l'Elysée à partir de 1997, quand Chirac a fait stopper la machine.

Villepin a, dans cette affaire, été entendu plusieurs fois, toujours comme témoin. Il s'est toujours défendu d'un quelconque rôle. 

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