Cet article date de plus de douze ans.

Le meurtrier présumé d'une étudiante suédoise jugé à Paris

Le procès de Bruno Cholet, chauffeur de taxi clandestin, s'ouvre ce mardi devant la cour d'assises de Paris. Il est soupçonné d'avoir tué une étudiante suédoise en 2008. L'homme nie les faits.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (DURAND FLORENCE SIPA)

Bruno Cholet est jugé par la cour d'assises de Paris pour l'enlèvement,
la séquestration et l'assassinat d'une jeune Suédoise de 19 ans à Paris. Susanna
Zetterberg a été enlevée le 19 avril 2008. Elle sortait d'une boite de nuit peu
avant 5 heures du matin et serait montée dans le faux taxi conduit par l'accusé.
Plus personne ne l'a revue vivante.

Le chauffeur l'aurait emmenée en forêt de Chantilly pour lui
extorquer ses codes de carte bleue. Il l'aurait ensuite tuée de plusieurs
balles. Le corps de la jeune fille a été retrouvé dix jours plus tard.

Bruno Cholet nie les faits, et pourtant les preuves sont
accablantes. Ainsi l'arme du crime a été retrouvée dans un sac caché dans son
monospace blanc. Un sac, jure-t-il depuis le début de l'enquête qui n'était pas
dans la voiture quand il s'est fait arrêter.  Selon l'un de ses deux avocats, Me Luc Ravaz,
son casier a joué contre lui

Car le casier de Bruno Cholet est important. Il a été condamné une dizaine de
fois, notamment pour des viols. Il a aussi été poursuivi pour exercice illégal
de la profession de taxi. Autres éléments à charge, les enquêteurs ont recueilli
des témoignages de jeunes femmes ayant eu affaire au chauffeur de taxi et
estimant avoir échappé de peu à un enlèvement. Par ailleurs des images de vidéosurveillance
montrent un homme – dont la corpulence correspond à celle de Bruno Cholet – retirant
de l'argent dans un distributeur de l'Oise.

Des éléments jugés amplement suffisants par les parties
civiles. Ce procès constitue néanmoins une épreuve supplémentaire pour les
proches de la victime. Le verdict est attendu le 14 septembre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.