Le violeur récidiviste arrêté en Alsace soupçonné d'une deuxième agression pendant sa cavale
Déjà soupçonné du viol d'une promeneuse, il est désormais également suspecté d'avoir agressé un promeneur dans la région de Haguenau, au cours de son évasion.
Une affaire de plus en plus embarrassante. Un détenu de 32 ans a été arrêté samedi en Alsace après une cavale de sept semaines. L'homme était déjà soupçonné du viol en récidive d'une promeneuse durant son évasion. Il est désormais également suspecté d'avoir agressé un promeneur. Le prisonnier a été extrait mercredi 14 octobre de la maison d'arrêt de Sarreguemines pour être entendu sur cette autre agression, selon une source proche du dossier.
Le détenu aurait attaqué à la hache un promeneur de 70 ans, fin septembre, dans la forêt de Haguenau (Bas-Rhin) et il l'aurait laissé pour mort, avec une grave blessure au crâne. Il lui aurait volé son véhicule, qui a été retrouvé brûlé, selon une autre source proche du dossier. La victime est toujours hospitalisée, plus de deux semaines après les faits.
Une femme de 40 ans violée et blessée au couteau
Le prisonnier s'était évadé le 26 août de la prison de Toul (Meurthe-et-Moselle), après une permission de sortie de trois jours. Il a été repris samedi, au lendemain du viol d'une femme de 40 ans qui promenait son chien en forêt à Mertzwiller, près de Haguenau. La victime avait été grièvement blessée de plusieurs coups de couteau, notamment aux mains et aux épaules. L'homme a été arrêté sur la base de "rapprochements" faits par les enquêteurs. Il a été mis en examen lundi pour "tentative d'homicide volontaire" et "viol avec arme" dans cette affaire. En situation de récidive, il encourt la perpétuité.
Le prisonnier purgeait une peine de douze ans de réclusion criminelle, prononcée en avril 2009 par les assises du Bas-Rhin pour le viol d'une adolescente de 15 ans, en juillet 2006. Sa peine courait jusqu'à fin 2018. Sa permission de sortie lui avait été accordée par un juge d'application des peines de Nancy. Elle avait pour objectif, soit de "maintenir les liens familiaux", soit de "préparer sa réinsertion", avait expliqué lundi le parquet de Strasbourg.
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