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Les retards répétés de la SNCF lui ont coûté son emploi: elle attaque en justice

La jeune femme de 25 ans a perdu son emploi d'assistante juridique, un mois après avoir été embauchée. Parce que le TER qu'elle empruntait entre son domicile, à Ambérieu, et son travail, à Lyon, était toujours en retard. Elle accuse la SNCF de défaillance contractuelle et réclame 45.000 euros.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Le motif était très clair : "Les nombreux retards accumulés pendant votre période
d’essai en raison de votre domicile très éloigné de votre lieu de
travail perturbent le fonctionnement de l’entreprise. La persistance de ces retards y compris pendant la période de
renouvellement de votre période d’essai me contraint donc à prendre
cette décision.
" Après un mois de travail, Soazig Parassols a été remerciée.

Assistante juridique dans un grand cabinet d'avocat lyonnais, elle n'a jamais pu, ou presque, arriver à l'heure. La faute à la SNCF, dit-elle. La jeune femme de 25 ans habite à Ambérieu, dans l'Ain. Elle doit parcourir quelque 50 kilomètres, en TER, pour se rendre à Lyon. Même en partant plus tôt, elle est toujours arrivée en retard.

L'affaire est jugée aujourd'hui par le tribunal de grande instance de Paris, au civil. L'avocat de la jeune femme réclame 15.000 euros de préjudice moral et 30.000 euros de
préjudice financier, jugeant que la SNCF n’a pas rempli ses obligations
contractuelles.


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