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Les soutiens présumés de Colonna pendant sa cavale jugés en appel

Cinq personnes sont jugées en appel à partir de jeudi à Paris. Elles sont accusées d'avoir aidé Ivan Colonna pendant sa cavale après l'assassinat du préfet Erignac en 1998. Colonna, qui a été condamné pour ce crime à la réclusion criminelle à perpétuité après trois procès. Le berger corse sera dans le box des prévenus lui aussi. Il est poursuivi pour "détention d'arme" au moment de son arrestation.
Article rédigé par Laurent Doulsan
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Ce seconde procès
de la cavale d'Yvan Colonna aurait dû avoir lieu en octobre dernier mais
l'assassinat d'Antoine Sollacaro, à quelques jours de l'audience avait entraîné
son renvoi, Me Sollacaro étant un des avocats du berger corse. Déjà condamné à la
réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat de Claude Erignac
, qu'il a
toujours nié, Yvan Colonna comparaît également pour détention d'armes lors de
son arrestation, en 2003.

Près de dix
ans après l'arrestation du berger corse dans le maquis, quinze ans après
l'assassinat du préfet Erignac, la cour d'appel va à nouveau se pencher sur les
mystères de sa longue cavale. Les prévenus rejugés à partir de ce jeudi ont
reconnu avoir aidé Yvan Colonna. La plupart l'ont même revendiqué au nom du
principe de solidarité avec un innocent présumé. Certains l'ont hébergé comme
la chanteuse Patrizia Gattaceca, d'autres lui
ont rendu visite dans l'une de ses caches.

Un appel jugé "incompréhensible"

A une
exception près, ils ont tous été condamnés à l'issue du premier procès à des
peines comprises entre dix mois et trois ans de prison avec sursis. Dans leur décision, les juges avaient écarté les faits
d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, pour
ne retenir que le recel de malfaiteur, mettant ainsi à mal la thèse d'un réseau
structuré, soutenue par le parquet. Celui-ci a donc fait appel estimant
que ces sanctions étaient trop légères.

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