Les travaux d'intérêt général : au boulot à la place de la prison
Imaginé dans les années 80, ce dispositif concerne 25 000 condamnés chaque année en France. France 2 est partie à la rencontre de ces travailleurs en TIG à Lyon (Rhône).
L'armée du Salut profite chaque année du renfort de condamnés à des petites peines qui choisissent le travail plutôt qu'une amende ou une peine de prison. L'espace de quelques semaines, un jeune homme, électricien de formation, est agent de maintenance dans un centre d'hébergement de la fondation. Condamné à deux mois de prison ferme pour conduite sans permis en récidive, sa peine a été transformée en 3 semaines de travail d'intérêt général. "Je préfère travailler (...) qu'être en prison et perdre mon temps", indique-t-il à France 2.
Un dispositif qui fonctionne
Non rémunéré, le TIG se fait au profit d'un établissement public ou d'une association. L'armée du Salut de Lyon accueille une trentaine de personnes chaque année. Un jeune homme de 21 ans a choisi aussi ce dispositif après une condamnation à 200 euros d'amende pour avoir insulté une conductrice de bus. "C'est des petits délits, c'est un peu dommage de risquer la prison alors que c'est juste des heures de travail effectuées qui ne sont pas impossibles à gérer", estime Wilhem Everaert, responsable des cuisines au sein de la fondation.
Dans trois cas sur quatre, les peines sont effectuées avec succès. Chaque année 25 000 peines de ce type sont prononcées en France.
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