Michel Fourniret : l'émotion des familles des victimes
30 ans après le meurtre de deux jeunes femmes, le tueur en série Michel Fourniret, condamné à perpétuité pour d'autres meurtres, est passé aux aveux.
Saint-Cyr-les-Colons (Yonne), samedi 17 février au matin : un village d'à peine 400 habitants, hanté par le souvenir de Michel Fourniret. "L'ogre des Ardennes", tel qu'il était surnommé, a vécu ici pendant plusieurs années. C'est aussi près de ces maisons que vivaient des proches de Marie-Angèle Domece, disparue en 1988. Son corps n'a jamais été retrouvé. Michel Fourniret vient d'avouer son meurtre. Nous avons contacté le père de la jeune victime ; il doute de ce nouveau rebondissement.
Véracité des aveux à vérifier
Michel Fourniret a également reconnu cette semaine le meurtre de Joanna Parrish, une jeune Britannique, à l'époque assistante d'anglais dans un lycée d'Auxerre. Elle a été violée et battue. Après 28 ans d'interrogations, ses parents se disent soulagés, même s'ils doutent encore. "Nous sommes prudents parce que nous avons déjà vécu un moment similaire avec la confession de Monique Olivier, en 2005. Elle avait fait naître chez nous beaucoup d'espoir et nous avions été très déçus par la suite", expliquent-ils au journal L'Yonne républicaine. Jusqu'à présent, Michel Fourniret avait toujours nié ces deux meurtres. Les gendarmes cherchent désormais à vérifier la véracité de ces aveux.
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