Mort d'Henri Leclerc : le président de la LDH Patrick Baudouin fait part de sa "tristesse" et de son "émotion"

"On dit parfois que personne n'est irremplaçable, c'est faux pour certaines personnes et en particulier pour lui", estime Patrick Beaudouin samedi sur franceinfo, après la mort à 90 ans de l'avocat Henri Leclerc, ardent défenseur des libertés publiques.
Article rédigé par franceinfo
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L'avocat Henri Leclerc, le 12 septembre 2017 à Paris. (DANIEL FOURAY / MAXPPP)

"Enormément de tristesse et d'émotion, et l'impression déjà d'un grand vide", réagit samedi 31 août sur franceinfo le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Patrick Baudouin, après la mort de l'avocat Henri Leclerc, ardent défenseur des libertés publiques et président d'honneur de la LDH, à l'âge de 90 ans. 

"On dit parfois que personne n'est irremplaçable, c'est faux pour certaines personnes et en particulier pour lui", a dit Patrick Baudouin, retenant "la chaleur de sa personne, avec une humanité débordante, le souci de l'autre".

"Je crois qu'aujourd'hui, on voit disparaitre le plus grand avocat qui était encore en vie."

Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l'Homme

sur franceinfo

"Il avait vraiment un style extrêmement particulier", ajoute le président de la LDH. "Il avait une voix très chaude. Dès qu'il commençait à parler, il commençait à convaincre de par sa voix. Il avait l'art d'éviter l'outrance et avec une recherche constante d'une approche profondément humaine". "Son héritage est considérable à la Ligue des droits de l'Homme", termine Patrick Baudouin. "Il était le sage pour nous, celui qui avait le savoir. Il nous était extrêmement précieux". 

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