Georges Tron : l'élu jugé aux assises pour viols
Le procès de Georges Tron s'est ouvert mardi 23 octobre. L'ancien secrétaire d'État accusé de viols et d'agressions en réunion par deux anciennes employées est de retour devant les assises de Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Georges Tron affiche un large sourire à son arrivée au palais de justice de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le maire de Draveil (Essonne) encourt pourtant vingt ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles. Dix mois après le faux départ de ce procès, chacun espère que cette fois-ci, il ira jusqu'au bout. Eva Loubrieu est l'une des plaignantes. Elle se montre tendue à son arrivée. Elle retrouve ensuite la seconde victime présumée avec qui elle attend d'être entendue. "On recommence à zéro et je pense que là toutes les dispositions ont été mises en place pour que ce procès se passe le mieux possible", a déclaré la partie civile.
Démissionnaire du gouvernement Fillon
En mai 2011, Georges Tron est forcé à la démission du gouvernement Fillon. Deux anciennes employées municipales ont porté plainte contre lui et l'accusent, sous couvert de réflexologie plantaire, d'avoir pratiqué des viols et des attouchements sexuels. Des accusations que l'élu conteste, se disant victime d'un complot d'extrême droite. Pour son avocat Me Dupond-Moretti, les parties civiles sont avant tout des militantes. Une quarantaine de témoins et experts va désormais aider les jurés pour déterminer qui dit vrai.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.