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L'ex-secrétaire d'Etat Georges Tron condamné en appel à cinq ans de prison, dont trois ans ferme, pour viol et agression sexuelle

Accusé par deux anciennes employées municipales de la mairie de Draveil, Georges Tron avait été acquitté en première instance en 2018. Cette fois, la cour d'assises de Paris l'a reconnu coupable de viol et d'agression sexuelle sur l'une des deux plaignantes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
L'ancien maire de Draveil (Essonne), Georges Tron, lors de son procès en appel pour viols et agressions sexuelles, le 17 février 2021, à la cour d'assises de Paris. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Un verdict rendu après plus de 11 heures de délibération. La cour d'assises de Paris a condamné en appel Georges Tron, mercredi 17 février, à cinq ans de prison, dont trois ans ferme. L'ex-secrétaire d'Etat était jugé pour viols et agressions sexuelles sur deux anciennes employées municipales à la mairie de Draveil (Essonne). La cour d'assises de Paris l'a reconnu coupable de ces faits sur l'une des deux plaignantes. Georges Tron écope également d'une peine d'inéligibilité de six ans et d'une inscription au fichier automatisé des délinquants sexuels.

Son ex-ajointe à la Culture, Brigitte Gruel, également accusée, a été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour complicité de viol et d'agression sexuelle en réunion. La cour a en revanche acquitté les deux accusés de faits similaires que leur reprochait une deuxième plaignante. George Tron et Brigitte Gruel avaient été acquittés le 15 novembre 2018, en première instance. Le parquet avait fait appel quelques jours plus tard.

Les deux accusés dénonçaient des "mensonges"

Le viol et l'agression sexuelle en réunion sur l'une des plaignantes à deux occasions, en novembre 2009 et en janvier 2010, "sont établis par les déclarations constantes et circonstanciées de la victime", a indiqué la présidente de la cour en lisant le verdict de la cour. A sa lecture, l'autre plaignante, a quitté la salle. Les deux accusés niaient en bloc les faits reprochés et soutenaient que les "mensonges" des plaignantes participaient d'un "complot" fomenté par les adversaires politiques de Georges Tron dans l'Essonne.

Ce verdict va au-delà des réquisitions du ministère public en ce qui concerne Georges Tron. L'avocat général avait requis cinq ans de prison, dont trois avec sursis, contre l'édile de 63 ans et demandé que la peine ferme soit plutôt effectuée sous bracelet électronique. En costume sombre, l'ex-secrétaire d'Etat a écouté la sentence impassible, sans laisser transparaître la moindre émotion. Dans un silence lourd, il a alors remis sa montre à son avocat, puis est allé se placer dans le box vitré des accusés. Escorté par des gendarmes, il est parti en prison.

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