Attaque à Paris : "Il est inélégant d'accuser la police de ne pas avoir fait son travail", réagit Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie
"Le risque zéro n'existe pas mais on fait tout ce qu'on peut pour en limiter la portée et les conséquences", défend l'élu alors que plusieurs responsables de Premières Lignes estiment que la société de production tv n'a pas été suffisamment protégée.
"Il est inélégant d'accuser la police de ne pas avoir fait son travail", réagit sur franceinfo le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, après que des salariés de la société de production Premières Lignes, voisine des anciens locaux de Charlie Hebdo (dans le 11e arrondissement) ont été attaqués à l'arme blanche vendredi 25 septembre en fin de matinée. Plusieurs responsables de Premières Lignes s'étonnent de pas avoir bénéficié d'une protection policière alors que se tient en ce moment à Paris le procès des attentats de janvier 2015.
"La police passe son temps à réévaluer les risques", affirme le premier adjoint à la maire de Paris, interrogé sur la nécessité de protéger davantage ce secteur du 11ème arrondissement, "quartier déjà durement éprouvé" par des attaques terroristes. "Nous mettons en place tous les moyens pour limiter ces risques, et lorsqu'ils arrivent, pour nous déployer très fort et éviter qu'il y ait de trop graves conséquences", défend Emmanuel Grégoire.
"Le risque zéro n'existe pas mais on fait tout ce qu'on peut pour en limiter la portée et les conséquences", ajoute-t-il, tout en saluant le travail de la police et l'interpellation rapide des suspects ce vendredi. "La préfecture de police de Paris est exemplaire" , conclut-il.
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