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Saint-Malo : la justice autorise le petit Hadès à garder son prénom

Le tribunal judiciaire de Saint-Malo autorise le jeune Hadès, un bébé de sept mois, à garder son prénom. Un prénom initialement jugé contraire à ses intérêts, Hadès étant le nom du dieu grec de la mort et des enfers.
Article rédigé par franceinfo
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Saisi par l'officier d'État civil, le procureur a refusé le prénom Hadès en indiquant que cela pourrait nuire à l'intérêt de l'enfant. (STÉPHANIE PARA / MAXPPP)

Des parents ont le droit d'appeler leur fils Hadès, a confirmé le tribunal judiciaire de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, vendredi 14 avril, a appris France Bleu Armorique.

L'enfant est né le 19 septembre 2022 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Dans un premier temps, le tribunal de la ville s'opposait à son prénom. Hadès, dans la mythologie grecque, est le dieu de la mort et des enfers. Le choix du prénom a fait tiquer un officier de l'état civil et le procureur de Saint-Malo a demandé la suppression du prénom dans l'acte de naissance de l'enfant car jugé contraire à ses intérêts. Les parents, eux, déclaraient avoir choisi ce prénom car ils le trouvent "joli" et parce que le père étant colombien, le prénom se prononçant de la même façon en français et en espagnol.

>> Hadès, Nutella, Titeuf, Griezmann-Mbappé... Le prénom d'un nouveau-né peut-il être refusé par l'état civil ?

Les parents, Kristina et Rodrigo, ont donc saisi une juge des affaires familiales. La décision devait être rendue le 4 avril mais le premier magistrat était en arrêt maladie. Le deuxième juge a donc estimé que le prénom Hadès était légal. "C'est un ouf de soulagement" réagit la jeune maman. Le parquet de Saint-Malo pourrait faire appel de la décision.

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