Un mois après les attentats du 13 novembre, où en est l'enquête ?
Certains le croient en Syrie, mais les autorités françaises disent n'avoir aucun élément qui le confirme. Salah Abdeslam reste un mystère. Il a loué des planques et les voitures du commando, il aurait acheté du matériel pour fabriquer les gilets explosifs, puis convoyé les trois terroristes du Stade de France avant d'abandonner sa propre ceinture et d'appeler à l'aide des amis belges, dont quatre ont été inculpés à Bruxelles.
Sur les neuf autres terroristes présents le 13 novembre, tous morts, trois restent à identifier. Trois venaient de Belgique. Les trois du Bataclan étaient Français, originaires de la région parisienne et d'Alsace. La plupart ont séjourné en Syrie. Comment sont-ils revenus alors que certains étaient recherchés ? C'est une autre énigme, même s'ils ont pu bénéficier de faux papiers fabriqués par Daech.
En France deux personnes sont poursuivies, et incarcérées. Il s'agit de deux hommes qui avaient permis à deux des terroristes de se replier à Saint-Denis. Plus difficile sera de déterminer quels peuvent être les commanditaires en Syrie ? Le djihadiste belge Abaaoud est mort à Saint-Denis. Sur une vidéo de revendication, sont apparues les voix de deux Français également connus des services, les frères Clain, proches notamment de Mohamed Merah.
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