Une femme tuée par son compagnon : l'Etat condamné pour faute lourde ?
La famille de la jeune femme a demandé cette condamnation, ainsi que près d'un million d'euros d'indemnités. La plainte de Géraldine n'avait jamais été transmise - le parquet l'a reconnu. Son traitement aurait "vraisemblablement accru les chances de survie", conclut-il. Le jugement est attendu ce mercredi.
C'était le 12 octobre 2012. Géraldine, 29 ans, était abattue de plusieurs coups de feu tirés par son ex-compagnon qui l'attendait sur le parking de son travail, dans la banlieue lyonnaise. L'homme se suicidait quelques heures plus tard.
Le problème, c'est que Géraldine avait porté plainte, pour "menaces de mort", neuf mois plus tôt. Cette plainte avait coûté son travail au compagnon, qui travaillait comme agent au Centre de rétention administrative de Lyon. Mais elle n'était jamais arrivée au parquet.
Lors de l'enquête, le ministère public a reconnu que cet "oubli" avait constitué une faute lourde. Si la plainte était arrivée à bon port, son traitement aurait pu conduire à des mesures qui auraient "vraisemblablement accru les chances de survie" de Géraldine. Sa famille a réclamé près d'un million d'euros d'indemnités.
Comment la plainte a-t-elle pu se perdre en chemin ? Me Aldo Sevino, l'avocat de la famille de Géraldine, se perd en conjectures
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