Voyages en jet : non-lieu requis pour Sarkozy
Le parquet de Paris a requis un non-lieu, dans l'enquête ouverte en marqe de l'affaire Cocaïne sur les voyages en jet de Nicolas Sarkozy, réalisés en 2012 et 2013 et facturés à la société Lov Group de son ami Stéphane Courbit. Aucune mise en examen n'a été prononcée dans cette affaire, confiée à des juges du pôle financier. Il appartient désormais à ces derniers de prendre une décision finale.
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Abus de biens sociaux
Ces vols ont été effectués dans trois appareils différents en partance du Bourget, à destination de Doha, au Qatar, où l'ex-président s'est rendu le 9 décembre 2012 pour un forum international sur le sport, des Etats-Unis le 30 janvier 2013 et le 26 février 2013 à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis. Des faits d'abus de biens sociaux auraient pu être constitués s'il avait notamment été démontré que la prise en charge de ces vols allait à l'encontre des intérêts de Lov Group tout en servant ceux de son patron, Stéphane Courbit.
Courbit entendu comme témoin assisté
L'avocat de l’homme d’affaire avait justifié ces voyages par le projet de son client de créer un fonds d'investissement, Columbia, dans lequel Nicolas Sarkozy était impliqué. Le projet avait été abandonné après la mise en examen pour abus de faiblesse de Stéphane Courbit dans l'affaire Bettencourt. Ce dernier a été entendu sous le statut de témoin assisté, intermédiaire entre celui de témoin et celui de mis en examen.
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