La réforme des retraites en Conseil des ministres
C'est donc en septembre, lors de l'examen de la réforme par les députés, que le texte pourrait être amendé. Le chef de l'État hier s'est dit ouvert à quelques concessions. Même si pour l'essentiel, la messe est dite. Il s'est voulu inflexible sur le recul de l'âge de départ en retraite, et sur l'alignement des cotisations public/privé, en dépit d'éventuelles manifestations à la rentrée...
En attendant, le texte présenté aujourd'hui en Conseil des ministres est identique, à la virgule près, au texte dévoilé mi-juin. Il prévoit donc le recul de l'âge légal de départ à 62 ans, l'alignement du taux de cotisation des fonctionnaires sur celui du privé et de nouvelles recettes à hauteur de 4 milliards d'euros par an.
Les organisations syndicales n'entendent pas rester muettes aujourd'hui. Sept syndicats (CGT, CFDT, CFTC, FSU, Unsa, Solidaires
et FO) ont appelé leurs adhérents à participer à des rassemblements. Et la plupart des dirigeants nationaux seront présents à une réunion symbolique
devant le ministère du Travail à Paris.
Mais le plus gros de la contestation devrait se jouer à la rentrée. Car au-delà de l'étape formelle du Conseil des ministres, c'est au Parlement que va se jouer le sort de la réforme. Elle doit être examinée du 20 au 22
juillet en Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, avant le débat en séance plénière à l'Assemblée début septembre.
Cécile Quéguiner avec agences
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