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Le pire mot de passe sur le net : "123456"

La suite de chiffres la plus basique de 1 à 6 devient le mot de passe le plus utilisé parmi les pires choisis sur internet. Le classique "123456" détrône ainsi le très banal "motdepasse", selon l'étude annuelle de SplashData, une société américaine spécialisée dans la sécurité informatique.
Article rédigé par Evelyne Chatelais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Fotolia.com)

Les pires mots de passe utilisés par les internautes du monde
entier ont leur palmarès. Il est établi annuellement par SplashData, une
société américaine spécialisée dans la sécurité des codes d'accès : un secteur
qui a de beaux jours devant lui, étant donné le peu d'imagination des
utilisateurs d'internet. Il est vrai qu'ils empilent les mots de passe au gré
des demandes du e-commerce, des administrations, des services et de leurs employeurs. Malgré les
alertes aux risques de piratage, la facilité les pousse à
aller au plus simple, et souvent en regardant leur clavier.

Le palmarès

SplashData établit tous les ans une liste des pires mots de
passe. Le palmarès n'évolue guère, mais la pole position en 2014 est modifiée. La
suite de chiffres "123456" récupère la tête du palmarès,
au détriment de la basique combinaison "motdepasse" posée sur la deuxième marche du
podium. En troisième position, le code issu du clavier : "azerty" en langue française  et "qwerty" en
langue anglaise. Le classement fait écho à une enquête similaire publiée il y a une
semaine par Dashlane
, une société du même secteur de la sécurité. Elle montrait en plus que les clients
du e-commerce n'étaient pas poussée par les sites de vente en ligne à faire des efforts
de créativité pour les mots de passe.

Des surprises mais toujours aussi basiques

Une nouveauté est toutefois relevée dans le palmarès de
SplashData, l'apparition des mots de passe, tels que "adobe123" ou "photoshop". ils sont en lien direct avec le site ou l'application utilisée. C'est une habitude sans doute pratique
mais à oublier d'urgence selon la société
américaine. Comme d'autres spécialistes de la sécurité sur le web, SplashData recommande
d'utiliser des phrases secrètes, faciles à retenir mais difficile à décoder.
Visiblement le réflexe du secret a du mal à surfer sur la mémoire des internautes. 

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