Les gens du voyage déboutés par la justice à Bordeaux
“On va se rassembler, on va voir ce qu'on va faire”, a déclaré Jean Avrillas, porte-parole des gens du voyage. “C'est un peu écoeurant, c'est absolument un revers, sur le plan humain ce n'est pas normal”, a-t-il dit, à proximité du convoi de 250 caravanes et véhicules.
_ La mairie s'est dite“ très heureuse” de cette décision. “Il n'y a pas de
cocorico, on est très content de ce résultat mais on le fait dans l'apaisement”,
a déclaré Hugues Martin, adjoint au maire, annonçant qu'il recevrait
demain matin le président de l'association “La vie du Voyage” (LVDV), James
Dubois.“Bordeaux a toujours été une ville d'accueil, on n'a jamais eu de drame et
on n'a pas l'intention que ça commence”, a déclaré M. Martin, en contact
permanent avec le maire UMP Alain Juppé, en vacances. “Nous voulons aller à
l'apaisement”, a-t-il insisté.
_ Quelque 140 familles de gens du voyage, qui ont refusé de s'installer sur deux terrains proposés par la mairie de Bordeaux et réclament de stationner leurs caravanes sur les pelouses de la plaine des sports dans le quartier du Lac, avaient déposé un recours en référé devant le tribunal administratif pour que leur soit attribué “une ou plusieurs aires de grands passages”.
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