Israël : la Marche des fiertés de Jérusalem s'est déroulée sous haute surveillance policière
L'évènement avait été annulé en 2020, à cause de la pandémie de Covid-19.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé jeudi 3 juin lors de la 18e Marche des fiertés de Jérusalem, sous haute surveillance policière en raison de menaces venant d'extrémistes. L'événement, annulé l'an dernier à cause de la pandémie de Covid-19, a rassemblé entre 5 000 et 8 000 participants, selon un journaliste de l'AFP présent sur place.
Les manifestants et les manifestantes, brandissant des drapeaux arc-en-ciel, des pancartes et des ballons, étaient étroitement encadrés par 3 000 policiers, selon les chiffres de la police. Des groupes d'extrême droite avaient appelé à une contre-manifestation et plusieurs personnes ont été arrêtées avant le début de la marche, soupçonnées d'avoir menacé son bon déroulement.
"Révolution queer"
Le 30 juillet 2015, Shira Banki, 16 ans, avait été poignardée à mort pendant le défilé par un juif ultra-orthodoxe, qui avait également blessé six autres personnes. Depuis, l'événement est placé sous haute surveillance policière. La marche de jeudi a d'ailleurs débuté par une cérémonie honorant la mémoire de la jeune fille.
Dans une ambiance festive, la foule a déferlé dans les rues de la ville en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Révolution queer". Les quelques contre-manifestants ont vite été absorbés par son flux. Cette marche, l'une des premières ayant eu lieu dans le pays cette année, a pu être organisée grâce à une campagne de vaccination déployée rapidement à travers le pays contre le Covid-19.
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