Policiers : jour de mobilisation pour la profession
Mercredi 19 décembre, les policiers expriment leur malaise et leur besoin de reconnaissance après des semaines éprouvantes.
Les syndicats de policiers ont pris des images de la mobilisation de la profession mercredi 19 décembre. Sur les photos, on les voit le dos tourné dans des mises en scène pour montrer leur ras-le-bol. Dans les aéroports parisiens, certains filment la pagaille qu'ils ont eux-mêmes créée en prenant plus de temps aux guichets pour contrôler les passeports des passagers. "Les collègues espèrent en échange une reconnaissance du service rendu", rapporte Anita Daburon, déléguée du syndicat Alliance d'Orly (Val-de-Marne).
Des commissariats au ralenti
Impossible pour les fonctionnaires de police de cesser le travail alors, partout en France, ils ont décidé d'opter pour un service minimum. Dans les commissariats, comme à Bourges (Cher), les salles sont vides. "C'est les 'gyro bleus'", décrit David Auroi, délégué syndical Unité SGP police. À Marseille (Bouches-du-Rhône), l'un des commissariats les plus importants de la ville semble fermé. Là aussi, les policiers ont décidé de ne traiter que les affaires urgentes. Les policiers sont bien déterminés à faire monter la pression. À Créteil (Val-de-Marne), tous réclament de meilleures conditions de travail et surtout le paiement des heures supplémentaires accumulées depuis des années. Les trois principaux syndicats se disent prêts à poursuivre leur mouvement si les négociations avec le gouvernement n'aboutissent pas.
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