Blocage à Sciences Po : "Notre gouvernement ne nous entend pas, même nos universités ne veulent pas nous entendre", déplore Emmy Marc, secrétaire fédérale de l'Union Étudiante

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Blocage à Sciences Po : "Notre gouvernement ne nous entend pas, même nos universités ne veulent pas nous entendre", déplore Emmy Marc, secrétaire fédérale de l'Union Étudiante
Blocage à Sciences Po : "Notre gouvernement ne nous entend pas, même nos universités ne veulent pas nous entendre", déplore Emmy Marc, secrétaire fédérale de l'Union Étudiante Blocage à Sciences Po : "Notre gouvernement ne nous entend pas, même nos universités ne veulent pas nous entendre", déplore Emmy Marc, secrétaire fédérale de l'Union Étudiante (franceinfo)
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Gabriel Attal a fermement condamné le blocage de Sciences Po Paris par des étudiants pro-Palestinens. Invités du 19/20 info, le politologue Luc Gras et Emmy Marc, secrétaire fédérale de l'Union Étudiante, réagissent à ces propos.

"Il n'y aura jamais de droit au blocage, jamais de tolérance avec l'action d'une minorité agissante, dangereuse", a déclaré le Premier ministre samedi 27 avril. Sciences Po Paris était jusqu'ici bloqué par des étudiants en faveur de la cause palestinienne. Gabriel Attal a dénoncé un "spectacle navrant et choquant". "Ce qui devrait être le plus choquant, ça devrait être le risque génocidaire", rétorque Emmy Marc, secrétaire fédérale de l'Union Étudiante, invitée samedi 27 avril sur le plateau du 19/20 info.  

Les étudiants ont réclamé pendant des semaines des débats

Selon elle, le débat n'est plus possible actuellement à l'université, ce qui oblige les étudiants à "se mobiliser". En amont, les étudiants ont réclamé pendant des semaines des débats, souligne la secrétaire fédérale de l'Union Étudiante. "Aujourd'hui, notre gouvernement ne nous entend pas, même nos universités ne veulent pas nous entendre quand on leur demande un boycott vis-à-vis des institutions israéliennes", ajoute-t-elle.  


D'après Luc Gras, politologue et ancien étudiant de Sciences Po, "le Premier ministre est dans son rôle". "Les jeunes ont le droit de s'exprimer en tant que citoyens", assure-t-il. Selon lui, dans le climat actuel, les revendications étudiantes sont légitimes, à condition qu'elles s'effectuent dans le cadre de la loi.  

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