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Minceur : un idéal (presque) dans le monde entier

A partir de quand est-on trop gros ou trop mince ? Quels sont les idéaux pour les hommes et les femmes ? La réponse varie bien sûr selon les époques, mais aussi selon les pays. C'est le résultat d'une analyse menée par deux sociologues qui se sont penchés sur les données fournies par 13 pays sur 4 continents. Une étude publiée dans la revue de l'Institut National d'Etudes Démographiques.
Article rédigé par Delphine Evenou
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (IDÉ)

Fesse
charnue, cuisse dodue, ventre grassouillet, pour vivre heureux, déménagez !
Seuls les Irlandais se fichent des bourrelets, chez les hommes comme chez les
femmes. Le bonheur pour tous ? Pas sûr réplique Thibaut de Saint Pol, co-auteur
de l'étude
: "Quand l'idéal est corpulent, les personnes qui sont en-deçà
de cet idéal, elles subissent une pression pour prendre du poids par exemple.
Et notamment du muscle".

"Ça change à cause de la mondialisation"

Pour les Celtiques trop maigres, rendez-vous
en... Corée du Sud, la minceur féminine ET masculine est de rigueur. L a
parité, en revanche, très peu pour la France.  Vingt ans après la pub pour un
régime de Clémentine Célarié, 6 femmes sur 10 ont toujours envie de perdre du
poids. Augustin, trentenaire tchadien, ne comprend pas : "Le physique n'est pas un problème en Afrique. Ça fait peur quelqu'un qui n'a pas de
chair
".  

Mais plus au nord, en
Tunisie, le rapport à la minceur est en train de changer explique Karim :
"Avant quand une femme allait se marier, il fallait qu'elle soit bien
enveloppé.  Et maintenant ça change à
cause de la mondialisation".

Idem
au Mexique et  jusqu'au Japon. Ça
vous déprime ? Rassurez-vous, l'hiver approche, on va enfin pouvoir se cacher
dans nos doudounes !

 

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